Cette étude est une application assez stricte de la notion de mélodie solide (structure musicale abstraite représentée dans un espace géométrique) que nous avons développée dans nos écrits. La mélodie, portée par une pulsation régulière et soulignée par des notes tenues, est observée selon des angles variant peu à peu.
La progression fait pivoter la structure et perturbe de plus en plus la régularité rythmique. L’unité s’émiette graduellement pour se reconstituer sur une autre forme régulière. La pièce est ainsi construite sur plusieurs trajectoires qui s’enchaînent successivement, alternant des séquences où la mélodie présente des contours enveloppés et lisses, et des parties où elle apparaît comme plus rugueuse.
Les trajectoires aboutissent à une concentration de plusieurs images superposées de cette forme. La pièce se termine sur une claire polarité de do.