Dédiée à la mezzo-soprano Danielle Arrigoni, cette pièce est une composition vocale, instrumentale, électroacoustique et visuelle.
C'est une œuvre de rencontres entre les compositeurs, la chanteuse, la poésie québécoise d’Anne Hébert et d’un dispositif numérique visuel et sonore interactif à plusieurs dimensions, permettant à une voix seule de couvrir une vaste palette sonore, du plus intime au quasi-symphonique, en fonction des besoins poétiques.
L'ensemble électroacoustique ainsi que l'animation visuelle sont joués et contrôlés en temps réel par les deux compositeurs à l'aide d'une manette et d'un clavier. La chanteuse influence la qualité sonore par sa voix et les mouvements de ses mains pourvues de capteurs, ce qui donne une sensibilité accrue au dispositif musical, dans une relation de musique de chambre électroacoustique.